Chez Elemento Natural nous savons qu’il est important de planifier à l’avance. Afin de faciliter votre séjour dans le pays, commencez par apprendre ce que “#LesTicosDisent”. Si vous utilisez ces mots avec n’importe quel « Tico » Ils vous comprendront parfaitement et seront encore plus amicaux avec vous. Ces neuf mots sont une partie essentielle de la culture du Costa Rica et constituent une clef pour comprendre les locaux et leur manière de s’exprimer.
Commençons :
Chepe : La capitale du Costa Rica, San José est appelée en mode familier « Chepe ». C’est aussi le diminutif ou le surnom du prénom José.
Exemples d’usage : Aujourd’hui je dois aller à Chepe. Voilà mon copain Chepe (José).
Chiva : Ce mot est utilisé comme une expression locale pour signifier que quelque chose est « très bien », « super » ou « très cool ».
Exemples d’usage : C’est vraiment « chiva » ! On est allés se promener à la montagne, c’était « Chivísima » (Le superlatif du mot Chiva.).
Chunche : (Prononcer tchountche) Le mot est utilisé pour n’importe quoi, n’importe quel objet physique ou chose peut être appellée « Chunche ». Le terme est souvent utilisé quand on oublie le nom d’un objet. Un « machin », un « truc » ! Carlos Gallini, auteur du dictionnaire des « costariquenismes » (“Diccionario de Costarriqueñismos”), affirme que le mot “Chunche” est un dérivé du mot Quechua « Cunchulli ».
Exemples d’usage : -Passe-moi le « chunche » qui est sur la table. J’ai rapporté des tas de « chunches ».
Diay : C’est le typique mot « passe-partout » utilisé au Costa Rica dans les conversations. Ça va de la question « Bon, alors ?… », sa réponse : « Et bien… », il apparaît souvent avant une explication précédant un « parce que ».
Exemples d’usage :- Diay, comment ça va ? Diay, ça va bien. Diay, je voyageais, c’est pour ça que je suis content.
Mae : un des mots d’argot les plus populaires et les plus employés. C’est un mot comme « mec » mais qui s’emploie aussi bien pour une fille que pour un homme, « ce mae, cette mae ». Mais c’est aussi un moyen de s’adresser à quelqu’un, une forme de tutoiement.
Exemples d’usage : Ecoute mae, je crois que tu as raison. Je connais bien ce mae, on peut lui faire confiance. Cette mae est une très bonne amie, je vais te la présenter.
Tuanis : (prononcer touanis) Ce mot est défini par l’Académie Royale de la Langue Espagnole (RAE www.rae.es) comme étant une chose d’excellente qualité. Il est aussi employé pour dire qu’une chose ou une situation est « très bien, impec, nickel ». Certains considèrent que ça vient de « Too nice » (trop bien en anglais), en fait son origine vient d’un code secret militaire rudimentaire du XIX siècle utilisé par le général salvadorien Francisco Malespin, qui consistait à substituer des lettres par d’autres. « Buenos » (bons en espagnol devenant ainsi tuanis.
Exemples d’usage : Cette soirée est vraiment tuanis ! C’est un type tuanis. Ça va ? Tout est tuanis ?
Upe : (prononcer oupe) C’est l’expression qu’on utilise quand on frappe à une porte ou qu’on se présente devant une maison. Selon l’historien Constantino Lascaris, dans son ouvrage « El costarricense » (Le costaricien) cette annonce vient de la période coloniale espagnole et comporte un fond religieux. Ce salut, lancé depuis le pas de la porte des maisons était typique de Nicoya qui l’avait repris des célébrations en l’honneur de la Vierge de Guadalupe, leur sainte patronne. Les dévots frappaient aux portes et demandaient la charité. Upe est en fait une version très raccourcie d’une longue expression : Une petite aide pour notre sainte patronne la Vierge de Guadaluuuuupeeee.
Exemples d’usage : Upe! Salut ! Bonjour ! Il y a quelqu’un ?
Yodo : une tasse de café. Un « kawa ». Le café traditionnel se filtre dans une espèce de petit sac en toile qui lui donne son goût particulier.
Exemples d’usage : J’ai passé un peu de yodo ce matin. Tu veux un petit yodo ?
Tous ces mots sont de modismes, des « costariquenismes » ont été inventés ou adaptés par nos ancêtres et notre génération les a hérités. Nombre de ces expressions sont restées dans notre langage quotidien et sont généralement acceptées et comprises par tous les « Ticos ». Quand quelqu’un les entend, il sait qu’il a affaire avec un « tico ». Nous vous invitons à en faire usage. Ces mots sont notre histoire et sont notre langue vivante.
Sylvia León Koberg pour Elemento Natural.
Sources:
https://www.facebook.com/costarriquenhismos/?pnref=story 11 de Julio
http://el-callejon-m.blogspot.com/2007/03/diccionario-de-costarriqueismos-largo.html
http://www.nacion.com/archivo/Dichos-pura-vida-origen-tuanis_0_1231876914.html
http://www.nacion.com/archivo/par-lectores-preguntan_0_1164683557.html
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